Parce que la santé de vos collaborateurs vous concerne...

Au quotidien, un actif sur trois est fumeur. Selon le dernier baromètre Santé publique publié en 2017, 6 fumeurs sur 10 souhaitent arrêter mais expriment des difficultés à se passer du tabac. 

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Proposer un vrai projet santé à vos salariés et diminuez les coûts du tabac dans votre entreprise, c'est :

• Moins d’absentéisme

• Moins de conflits fumeurs / non-fumeurs

• Une meilleure image de votre entreprise

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Rien n'oblige le salarié à s'inscrire dans ce type de programme, entamer un sevrage tabagique reste une démarche personnelle d'ordre privée.

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Alors pourquoi pas une entreprise qui accompagne les salariés fumeurs qui le souhaitent vers l’arrêt du tabac ?

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01 - Santé et bien être de vos collaborateurs

 

L’entreprise devient un endroit où les individus souhaitent s’épanouir, se développer, mais aussi recevoir du soutien en termes de santé et de bien-être. Les employeurs s'impliquent de plus en plus en termes de qualité de vie au travail (QVT).

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Fumer au travail c'est une habitude, l’habitude de fumer avec ses collègues, de prendre des pauses régulièrement, et la cigarette est souvent associée à la détente. Pour certains fumeurs, il difficile de renoncer à tout cela.

Certains secteurs et postes sont plus sujets aux conduites addictives dont fait partie le tabagisme : poste de nuit, postes à responsabilités élevées en raison d'un stress important...

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Pour de nombreux fumeurs, la politique de prévention du tabagisme dans votre entreprise sera perçue comme une bonne occasion de réduire ou d’arrêter leur consommation.

Un pourcentage croissant d’employés profitent de chaque mise en œuvre ou relance d’une telle politique sur leur lieu de travail pour arrêter du fumer.

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Les entreprises ont donc un rôle essentiel à jouer pour sensibiliser ou soutenir leurs salariés dans leur démarche de sevrage tabagique.

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Certaines entreprises organisent des ateliers d’information sur le tabac, les différentes solutions pour arrêter de fumer... D'autres entreprises proposent à leurs salariés fumeurs une aide au sevrage tabagique avec un suivi tabacologique assorti d’un suivi nutritionnel ou sportif.

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Les entretiens individuels renforcent le soutien à vos salariés, permettant à chacun de se livrer en toute confidentialité, de se rassurer et se motiver. Proposer une approche individualisée est très appréciée.

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02 - Surcoût et climat social 

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Au-delà de ses conséquences pour la santé, le tabagisme peut générer des surcoûts pour les employeurs et altérer le climat social de l’entreprise.

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Les salariés fumeurs sont plus souvent victimes d’accidents de travail, plus souvent en arrêt maladie et plus sensibles aux risques de maladies professionnelles…

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On estime qu'un fumeur prend cinq pauses cigarette de six minutes par jour et qu'il prend deux jours de congé maladie par an de plus qu'un non-fumeur.

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L'idée n'est pas de stigmatiser les fumeurs qui sont dans une addiction difficile à contrôler car cela créerait un climat délétère dans l'entreprise mais plutôt de les aider à arrêter de fumer.

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La pause cigarette en question...

Légalement, chaque salarié a droit à une pause de vingt minutes après six heures de travail effectif. « Une tolérance existe concernant les temps de pause au travail dès lors que le salarié les prend de manière raisonnable, tant en termes de fréquence que de durée », précise le site service-public.fr.

Au quotidien, des sources de tensions entre fumeurs/non fumeurs peuvent nuire au climat social dans l'entreprise. Les fumeurs prennent davantage de pauses pour une raison simple : le manque de nicotine se fait sentir entre 1 et 4h après avoir fumé. Un fumeur ne prend pas une pause pour se détendre mais pour assouvir son manque de nicotine.

 

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03 - Responsabilité Sociétale des Entreprises

 

Depuis le 1er février 2007, il est formellement interdit de fumer dans tous les lieux couverts et fermés affectés à un usage collectif (R.3511-1 du Code de la santé publique). Une obligation de sécurité incombe à l’employeur vis-à-vis de ses salariés qu’il doit protéger du tabagisme passif. Il doit donc tout mettre en œuvre pour faire respecter l’interdiction de fumer dans l’entreprise.

 

La loi du 2 août 2021 qui transpose l’Accord National Interprofessionnel (ANI), conclu le 10 décembre 2020 par les partenaires sociaux, impose aux entreprises de renforcer leurs actions de prévention au sein des entreprises afin de prévenir les risques.

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Inscrire son entreprise dans une démarche de prévention répond à l'obligation générale de sécurité du chef d'entreprise à l’égard de son personnel.

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Le rôle du médecin du travail permet l'évaluation du tabagisme actif et passif par des entretiens avec le personnel permettant d’identifier les fumeurs et les personnes gênées par la fumée des autres, mesure des polluants atmosphériques (nicotine, CO, empoussièrement), surveillance biologique des personnes exposées au tabagisme passif (cotinine urinaire, COE).

Les résultats de l’évaluation des risques doivent être inscrits dans le document unique d'évaluation des risques professionnels "DUERP" (article R. 4121-1 du code du travail).

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Au-delà du strict respect de l’obligation réglementaire, ce document doit permettre à l’employeur d’élaborer un plan d’action définissant les mesures de prévention appropriées aux risques identifiés.

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04 - Dimininuer le tabagisme sur le lieu de travail

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Votre structure a l’obligation légale de mettre en oeuvre une politique de prévention notamment aux conduites addictives :

• Evaluer les risques 

• Mettre en place des actions de prévention, d’information et de formation

• Planifier un plan d’action global

• Evaluer les actions menées

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Selon la taille de l'entreprise, plusieurs actions peuvent être mises en place :

• Mobilisation du service de santé au travail et de l’ensemble du personnel

Le rôle du tabacologue est de former le comité de pilotage afin de le rendre plus apte à réfléchir aux problématiques de l’entreprise et à faire des propositions adaptées

• Aménagement locaux et signalisation

• Information et sensibilisation du personnel avec l'objectif d'amener le fumeur à se poser des questions et envisager l’arrêt du tabac.

Plusieurs actions possibles : conférences, exposition, affichage, distributions de dépliants, charte de bonnes pratiques, article dans le journal interne, rubrique sur internet…

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